Lorsqu’on pense au mécénat, on imagine souvent de grandes entreprises ou des fortunes colossales finançant des musées, des festivals ou des causes sociales. Pourtant, le mécénat n’est pas réservé aux plus riches : chacun, qu’il soit particulier ou entrepreneur, peut soutenir un projet qui lui tient à cœur… et bénéficier d’avantages fiscaux intéressants.
Qu’est-ce que le mécénat ?
Le mécénat consiste à apporter un soutien matériel (don financier, mise à disposition de moyens, compétences, etc.) à une œuvre ou une organisation d’intérêt général, sans contrepartie directe. Contrairement au sponsoring, il ne s’agit pas d’un acte publicitaire mais d’un geste désintéressé.
Les avantages fiscaux pour les particuliers
En France, un particulier qui fait un don à une association ou une fondation reconnue d’utilité publique peut déduire 66 % du montant de son don de son impôt sur le revenu (dans la limite de 20 % du revenu imposable).
Exemple : un don de 100 € revient en réalité à 34 € après déduction fiscale.
Il existe même une déduction majorée de 75 % pour les dons jusqu’à 1 000 € (plafond 2025), lorsqu’ils sont versés à des organismes d’aide aux personnes en difficulté.
Les avantages fiscaux pour les entreprises
Les entreprises bénéficient aussi d’un régime attractif : elles peuvent déduire 60 % du montant du don de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 0,5 % de leur chiffre d’affaires hors taxes.
Exemple : une PME qui verse 5 000 € à une association culturelle ne supportera réellement qu’un coût de 2 000 €.
Pourquoi le mécénat n’est pas réservé aux riches
- Accessibilité : chacun peut donner à son échelle, que ce soit 20 €, 200 € ou plus.
- Impact collectif : de nombreux petits dons peuvent financer de grands projets.
- Valorisation personnelle ou d’image : soutenir une cause renforce le sentiment d’utilité et peut aussi refléter les valeurs d’une entreprise.
Conclusion
Le mécénat n’est pas une affaire de grandes fortunes. C’est un outil à la portée de tous, particuliers comme entreprises, qui permet de soutenir des causes importantes tout en bénéficiant d’avantages fiscaux significatifs. L’important n’est pas le montant, mais la volonté de contribuer.